Augmentation mammaire : à partir de quel âge est-ce possible ?
Quel est l’âge minimum à partir duquel on peut réaliser une augmentation mammaire ? Il s’agit d’une question qui revient régulièrement en consultation.
Existe-t-il réellement un âge minimum pour une augmentation mammaire ?
D’un point de vue purement légal, il n’existe pas d’âge limite pour une augmentation mammaire. Il est cependant évident que réaliser une augmentation mammaire esthétique chez une patiente mineure est rare, et qu’il sera toujours plus sage d’attendre la majorité.
Les critères pour évaluer la possibilité d’une augmentation mammaire seront évalués par le chirurgien esthétique :
- La croissance de la poitrine est-elle terminée, le plus souvent à partir de 17 ans ?
- La demande de la patiente est-elle bien réfléchie, sans précipitation ? La maturité psychologique est-elle suffisante ?
- La patiente a-t-elle bien compris le déroulement, les risques et les engagements liés à la chirurgie ?
- Existe-t-il une malformation mammaire entraînant un retentissement psychologique justifiant une intervention plus précoce : asymétrie mammaire importante, seins tubéreux, … Dans ces cas, on ne parlera plus de chirurgie esthétique, mais de chirurgie reconstructrice. Elle pourra parfois être réalisée dès 16 ans, avec l’accord parental obligatoire.
Pourquoi est-ce déconseillé d’opérer trop tôt ?
La première raison est que la croissance des seins se termine vers 17 ans, parfois même plus. Il serait donc dommage d’opérer une patiente chez les la croissance mammaire n’est pas terminée. Son bonnet naturel lui sera peut être finalement suffisant en attendant 1 an ou 2, sans chirurgie.
La seconde raison est l’aspect psychologique. Il est indispensable que la maturité psychologique soit suffisante pour que la patiente ait compris les enjeux de l’intervention. Une demande de chirurgie esthétique chez une patiente jeune traduit souvent une souffrance psychologique qu’il ne faudra pas négliger.
Les risques de l’intervention sont-ils plus importants chez une patiente jeune ?
Les risques généraux (hématome,…) ne sont pas plus important qu’une patiente plus âgée.
On insistera cependant en consultation sur l’aspect de la cicatrice qui pourra être plus inflammatoire chez une adolescente. Cela se traduira souvent par une cicatrice plus rouge et plus épaisse durant la première année post-opératoire, pour des raisons hormonales.